Rémy Pagart a d’abord travaillé dans la décoration, l’architecture intérieure et le design. C’est ce parcours qui lui a donné le goût du travail de la matière, c’est bien d’une rencontre avec celle-ci que naît ses œuvres ; la réflexion venant après. Bricoleur de nature voir de métier, il met au point des techniques nouvelles comme pour ses tableaux plastiques ; un agrafage et un capitonnage plutôt qu’un collage classique et polluant. Ses personnages poilus peuplant ses installations ne sont pas en reste (Hôtel Europa «Bang-Bang» à la Gare St Sauveur ou sa chambre «Monstrouille» pour Lille 3000 Fantastic). Rémy Pagart se définit plus comme plasticien qu’artiste ; il vous parlera plus d’artisanat d’art que du marché de l’art ou alors juste pour vous dire qu’à son avis, aujourd’hui, c’est plutôt le marché qui fait l’art... Né dans les années 60, il s’est nourri de Pop Art et des délires des 70’ d’où son goût immodéré pour la couleur et le fun. Pour lui, la création ne se fait pas dans la douleur mais dans la joie et si possible avec la musique à fond.